Alexandre Allamanche Lire est le premier pas pour quiconque souhaite écrire
Alexandre Allamanche Lire est le premier pas pour quiconque souhaite écrire

Alexandre Allamanche "Lire est le premier pas pour quiconque souhaite écrire"

La conception d’une couverture de livre est cruciale lors de sa création en auto-édition ainsi que de tout autre média. Elle attire l’attention, incite à la découverte et donne une première impression sur le contenu du livre. Choisir un ou des bons visuels de couverture est donc primordial dans la réussite de votre ouvrage.

Cette année, dans le cadre des OFF de la Rentrée Littéraire, les auteurs ont pu soumettre leurs livres aux votes des lecteurs. Et c'est Alexandre Allamanche avec Le Treizième Empereur qui a recueilli le plus de votes.

Il nous en dit plus sur sa démarche d'auteur et le concours.

Pouvez-vous nous parler de vous, vous présenter en tant qu’auteur ?

J’ai toujours aimé les livres. Enfant, je recopiais des textes dans lesquels je changeais ou ajoutais des phrases et des dessins. Adolescent, j’ai écrit quelques nouvelles, principalement de science-fiction ou fantastiques, mais j’étais rarement satisfait de mes tournures de phrase et je ne terminais généralement pas…

Il y a quelques années, je me suis mis à lire, beaucoup : Victor Hugo, Edgar Allan Poe, Verne, Maupassant, Dickens, Zola ou Dostoïevski, et lorsque j’ai commencé à écrire mon roman, j’ai pris plaisir à relire mes premières pages, j’ai donc poursuivi… Je pense que lire est le premier pas pour quiconque souhaite écrire.

Cet été, vous avez publié Le treizième empereur, un roman historique sur la Rome Antique. Pourquoi avoir choisi cette période en particulier ?

Avec les livres, l’Histoire est ma seconde passion, dans laquelle l’Antiquité Romaine tient une place à part. Les 2 guerres mondiales, l’épopée Napoléonienne, ou encore l’Amérique précolombienne me passionnent également, mais avec le temps, je tends à m’intéresser à d'autres périodes.

Quelle est la part de fiction dans votre livre ? Quel temps consacrez-vous aux recherches avant d’écrire ?

Comme je le dis en préambule à mon roman, les noms d’empereurs, de rois, de villes, et de batailles sont avérés dans les textes anciens. J’ai commencé à amasser des données environ 6 mois avant de commencer à écrire, afin d’être au plus proche de la réalité, puis au fur et à mesure que j’avançais dans la trame, je cherchais quels évènements avaient provoqué telle ou telle action de chaque personnage.

Si tous les évènements majeurs de mon livre ont existé, l’intrigue sous-jacente sort de mon imagination mais repose néanmoins sur une base réelle.

Vous avez obtenu 82 votes lors du concours de la rentrée OFF Bookelis, pour cela vous avez fait appel à votre communauté sur les réseaux sociaux. Avez-vous mis en place une stratégie particulière sur ce type de média ?

Pas vraiment ! J’ai crée ma page d’auteur Facebook trois au quatre jours seulement avant la fin du concours. J’avais parlé de l’évènement quelques semaines plus tôt sur ma page personnelle que je partage avec mon épouse. Plusieurs de mes amis m’ont apporté leur voix, mais j’avoue qu’atteindre 82 voix m’a surpris !

Vous avez choisi l’autoédition, quels avantages y trouvez-vous ?

En cours de route, j’ai commencé à m’intéresser au monde de l’édition, et j’ai discuté avec des personnes ayant été éditées, et d’autres s’étant vu refusé leur manuscrit.

Personnellement, outre le fait que je n’ai pas la prétention de croire que j’aurais été publié, apprendre que l’éditeur pouvait « imposer » de modifier des passages, décider du résumé arrière ou de la couverture, m’a refroidi. Je ne doute pas de leurs compétences, mais je tenais à ce que les mots écrits sur le papier soient les miens ! J’ai été corrigé et conseillé par mon épouse d’abord, qui a été ma première lectrice du début à la fin, mais aussi par plusieurs amis qui m’ont permis d’éviter de nombreuses erreurs, car j’ai découvert qu’écrire un livre était une tâche bien trop immense pour espérer la mener seul de bout en bout !

Avez-vous d’autres projets de livres ?

Oui, même plusieurs !

J’ai une piste principale mais je dois encore réfléchir pour amasser assez de « matière » afin d’en faire un roman…

Tout ce que je peux dire, c’est que ce ne sera sans doute pas un roman historique, car même si j’ai pris un plaisir immense à rechercher des anecdotes historiques cachées au fond de livres de 500 pages, je ne me sens pas prêt à replonger ainsi dans une autre période…

Un grand merci à Alexandre pour avoir pris le temps de répondre à nos questions. Retrouvez son livre Le treizième empereur sur notre librairie et faites un beau voyage dans le temps!