Stéphane Grisard Ecrire, d’un trait, sans revenir en arrière
Stéphane Grisard Ecrire, d’un trait, sans revenir en arrière

Stéphane Grisard "Ecrire, d’un trait, sans revenir en arrière"

La conception d’une couverture de livre est cruciale lors de sa création en auto-édition ainsi que de tout autre média. Elle attire l’attention, incite à la découverte et donne une première impression sur le contenu du livre. Choisir un ou des bons visuels de couverture est donc primordial dans la réussite de votre ouvrage.

Aujourd'hui, découvrez Stéphane Grisard, l'auteur dont le livre est dans la box de L'Arbre à Palabre au mois de décembre.

Stéphane Grisard signe avec Poc son premier roman. Il a déjà écrit pour le cinéma (Gomez VS Tavares) , la télévision (Flics. TF1), le théâtre (Boudard Song) et la presse (Hommes & commerces).

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ?

A vrai dire, je portais ce livre en moi depuis très longtemps. Je voulais écrire un roman sur la transmission transgénérationelle, la résilience, sur l’enfance et son influence sur la construction identitaire car ce sont des sujets qui m’intéressent. Je voulais aussi un livre à la fois drôle, tendre, dur, émouvant. J’incubais. Et puis un jour, le livre était là, écrit, dans ma tête : personnages, structure, narration… Je m’y suis plongé intensément et en 15 jours, il était écrit.

Avez-vous des auteurs de référence à citer qui influencent votre écriture ?

Il y en a tant ! En premier lieu, je citerai Céline, Boudard, Fante, Cendrars, Blondin ou encore Dostoievski, mais aussi en poésie Verlaine, Rimbaud, René Char, Ferré, Brassens ou Prévert.

Quel est votre objectif principal en publiant votre livre ?

Les livres ont été pour moi des amis fidèles. J’aime à penser que POC puisse être de ces compagnons-là, ce réconfort inattendu, cet ami qui nous se sentir moins seul sur le chemin.

Pourquoi avoir choisi l’autoédition pour publier votre ouvrage ?

Pour la liberté. De l’écriture d’abord. Des thèmes. Du ton. Du style… Jusqu’à la couverture.

Votre livre est dans la box L’Arbre à Palabres du mois de décembre. Expliquez-nous comment les lecteurs vont vivre cette expérience ?

Tout au long du mois de décembre s’établit entre eux et moi un dialogue autour de l’écriture, sans qu’il sache qui je suis, ni le roman qu’ils ne vont découvrir que dans la seconde quinzaine du mois. Forts de ces échanges, nous continuons alors le dialogue à la lueur de leur lecture du roman. J’aime l’idée qu’ils découvrent ainsi des auteurs, des œuvres, à l’aveugle, et pénètre ainsi peu à peu dans leur univers.

Avez-vous eu des contacts avec vos lecteurs ? Quelle relation avez-vous avec eux ?

Bien sûr ! J’entretiens des échanges épistolaires avec nombre d’entre eux ! Nous échangeons sur le roman, sur leur ressenti, leur analyse du livre, les émotions qu’il a suscitées. Au final, nous digressons souvent sur la littérature, l’art en général, certains me font découvrir des livres qu’ils ont lus et qui les ont marqués. C’est un très bel échange qui se tisse au fur et à mesure, qui finit même par devenir un lien fort. C’est très riche.

Un conseil que vous donneriez à une personne qui se lance dans l’écriture de son premier livre ?

De ne pas trop se poser de questions. De ne pas écouter les conseils. De se lancer. D’écrire, d’un trait, sans revenir en arrière, sans poser de jugement sur ses écrits. De savoir où il va, tout en se laissant surprendre par les chemins de traverse que prendra parfois sa plume, de rester ouvert à cet inattendu, aux heureux accidents narratifs, d’accepter qu’en se perdant, parfois, il va découvrir des paysages sublimes qu’il ne soupçonnait pas.

Avez-vous d’autres projets d’écriture en cours ?

Oui, l’écriture d’un second roman qui sortira, je l’espère, en 2018.  Je viens également de terminer un recueil de poésies qui s’intitule Terrain Vague.