Du podcast au livre papier grâce à l'autoédition
La conception d’une couverture de livre est cruciale lors de sa création en auto-édition ainsi que de tout autre média. Elle attire l’attention, incite à la découverte et donne une première impression sur le contenu du livre. Choisir un ou des bons visuels de couverture est donc primordial dans la réussite de votre ouvrage.
L'autoédition est un outil aux multiples usages. La concrétisation d'un projet vers l'objet livre s'adapte à tous types de domaines, mêmes ceux n'utilisant que le numérique.
Monsieur REM en est l'exemple concret. Il explique sa démarche.
1 – Pouvez-vous décrire votre activité et le sujet que vous traitez dans votre émission et sur votre chaine YouTube ?
J’anime une émission radio, « Inoxydable », également disponible sur Soundcloud et sur toutes les plateformes de podcast (iTunes, Podcast addict, etc.), principalement consacrée au hard rock et au metal. C’est une émission d’analyse (je ne diffuse pas de musique) via des grands thèmes (la production, la guitare, la place des femmes, les concerts, l’aspect graphique, etc.), la définition précise de sous-genres, des discographies détaillées d’artistes, etc.
Cette émission est complétée par un autre format, « Disco blabla » (podcast vidéo) et quelques articles qui sont en fait des billets d’humeur lus à l’antenne.
2 – Votre activité est principalement en ligne, qu’est-ce qui vous a donné envie de publier un livre papier ?
Le site internet www.inoxydable.eu a eu plusieurs vies, et avant de devenir un podcast, il s’agissait d’un blog qui regroupait de nombreuses chroniques de disques et des articles divers. Ces contenus n’étaient plus disponibles. Certains auditeurs et anciens lecteurs souhaitaient y accéder à nouveau. Et de mon côté j’avais très envie de matérialiser tout ce travail. La publication en ligne c’est bien, mais ce que l’on écrit « existe davantage » une fois imprimé. En outre, rassembler cette masse d’articles et de chroniques écrites au fil du temps apporte une nouvelle perspective à l’ensemble : parfois un recueil fait sens.
3 – Comment avez-vous connu l’autoédition ?
Un ami écrivain projette de publier de cette manière. Pour l’aider à faire son choix j’ai comparé les prestataires, leurs offres et les prix. Tout cela m’a pousser à m’atteler à mon propre projet. Une fois la maquette réalisée j’ai testé 3 entreprises pour comparer les qualités d’impression, de finition et de livraison.
L’autoédition c’est aussi de la lucidité. Ce sujet et ce type de bouquin n’intéressent pas beaucoup de monde. Alors, espérer intéresser un éditeur… Alors autant tout faire « soi-même ». Tout faire soi-même relève aussi du « do it yourself » punk. Un autre genre que j’aborde dans le bouquin. Le « do it yourself » est un bon moyen de maîtriser au maximum ce que l’on produit.
4 – Avez-vous prévu de communiquer auprès de votre communauté ? Si oui, de quelle façon ?
Je fais ma promo sur Facebook et Twitter via un clip vidéo et des encarts humoristiques annonçant la sortie du livre. J’ai également une newsletter pour informer les abonnés. Et évidemment je vais parler du livre dans les émissions elles-mêmes.
5 – Avez-vous d’autres projets pour l’année à venir ?
Peut-être un bouquin regroupant d’autres travaux, humoristiques, déjà publiés en ligne il y a deux ans, mais qui n’ont rien à voir avec la musique et Inoxydable.