Salon du Livre de Paris : 2014, l'année de l'autoédition
La conception d’une couverture de livre est cruciale lors de sa création en auto-édition ainsi que de tout autre média. Elle attire l’attention, incite à la découverte et donne une première impression sur le contenu du livre. Choisir un ou des bons visuels de couverture est donc primordial dans la réussite de votre ouvrage.
Le Salon du Livre de Paris a attiré près de 200 000 personnes du 21 au 24 mars 2014. Cette année, un vent nouveau a soufflé sur la Porte de Versailles. Que dit la boule de cristal ?
L'autoédition à l'honneur
Conférence sur la Grande Scène du salon, reportages dans les médias, présence des principaux acteurs du secteur : l'autoédition a été l'attraction de cette édition 2014.
Bookelis participait pour la deuxième fois consécutive à la grand-messe, confirmant ainsi sa place dans un paysage éditorial en mouvement rapide.
Nous avons pu fêter l'anniversaire de Bookelis cette année avec nos auteurs venus dédicacer leurs ouvrages bien sûr, mais aussi avec les centaines de curieux, lecteurs et auteurs, que nous avons eu le plaisir d'accueillir sur notre stand.
Une bonne occasion de mesurer le chemin parcouru en seulement une année, avec déjà plusieurs centaines d'auteurs publiés et de belles découvertes, comme Julien Morit et son roman Cent Minutes, vendu à près de 2000 exemplaires et mis en avant par de nombreux blogs de lecteurs.
Que dit la boule de cristal ?
Bookelis a toujours considéré l'autoédition non pas comme un adversaire de l'édition traditionnelle, mais comme une alternative, un autre chemin possible pour les auteurs et une grande source de découvertes pour les lecteurs.
Si 2014 a été l'année de la révélation pour l'autoédition au Salon du Livre de Paris, parions que 2015 sera celle de la confirmation. Comment cela va-t-il se passer ?
- Des best-sellers !
Les best-sellers sont le moyen le plus sûr pour prouver que l'autoédition est une solution d'édition à part entière. Cela a déjà commencé avec des auteurs français comme David Forrest ou Agnès Martin-Lugand, qui ont vendu des dizaines de milliers d'exemplaires. Soyons quand même honnêtes : la plupart des livres autoédités n'atteindront pas ces chiffres (mais la plupart des livres édités par des éditeurs n'y arrivent pas non plus...). Une chose est sûre : d'autres auteurs autoédités connaîtront des succès similaires, attestant ainsi qu'on peut désormais tout à fait se faire connaître sans passer par un éditeur.
- Des auteurs se professionalisant
Pour réussir, il est important que les auteurs aient conscience qu'ils doivent écrire et publier des livres de qualité. Cela a toujours été - et sera toujours - la règle de base. Ensuite, le marketing doit être soigné, cela commence par exemple avec de belles couvertures et ensuite un travail de promotion auprès de son réseau (le bouche à oreille reste le point de départ de toutes les ventes de livres). C'est en publiant des livres de qualité sur tous les plans, en se professionalisant, que les auteurs peuvent percer. Les questions que nous avons entendues au salon du Livre attestent que cette prise de conscience se développe fortement, ce qui est très positif.
- Des libraires ouverts
Les libraires jouent évidemment un rôle dans le succès d'un livre. Là aussi une évolution se fait, mais elle est plus lente. Les libraires en ligne acceptent sans problème les livres autoédités et ont bien compris que c'est une source de chiffre d'affaires non négligeable. Les plus importants (Amazon, Fnac notamment) savent les mettre en avant. Il faut que les libraires traditionnels les suivent sur cette voie,afin de ne pas se faire distancer.