Daleyrac Fernand

Author

Fiche identite

  • Fernand Daleyrac
  • Auteur Bookelis depuis févr. 2017
  • Nombre de publications : 17
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Biographie

Estimé lecteur,

Il est souvent difficile de se décrire en quelques mots. Cependant, une chose est certaine : à travers mes écrits, j'aspire à l'excellence. Ce n'est ni par prétention ni par vanité, mais plutôt parce que tout texte demeure en perpétuelle évolution au fur et à mesure que son auteur le relit, l'annote, l'améliore et le corrige. Tel cet artisan ébéniste qui exécute inlassablement le même geste avec une beauté intemporelle afin d'exprimer l'essence même de son art, mes écrits ne font pas exception à cette règle.
Ceci constitue mon premier avis pour le lecteur.

Je m'inspire de mes lectures, de mes expériences et de mes observations pour enrichir mon style et ma créativité. Je ne prétends pas être un écrivain standardisé, mais un artisan littéraire qui façonne les mots avec amour, passion et respect. En somme, je me considère comme un artisan des mots !

Ainsi, je reste simplement un humble conteur qui a toujours aimé noircir les pages blanches d'un carnet depuis son plus jeune âge. J'ai toujours apprécié l'écriture et maintenant, je souhaite partager et prendre le temps de partager cette passion littéraire ! Voilà la réalité, voilà surtout ma réalité dans un monde déboussolé, dépourvu de toute direction claire.

Je crois fermement que partager son œuvre littéraire avec le lecteur constitue l'essence même du travail de l'écrivain, bien au-delà de l'aspect purement financier. Je reste un auteur auto-édité qui a utilisé des pseudonymes pour explorer différentes facettes de sa personnalité et de son art. Je ne le fais pas pour me protéger, mais parce que je suis un expérimentateur qui aime essayer de nouvelles choses.
Aujourd'hui, j'ai opté pour un nom qui a véritablement du sens pour moi : Fernand Daleyrac. Ce pseudonyme est à la fois un hommage et une affirmation de mon identité littéraire.

Néanmoins, je n'oublie pas mon maître littéraire, Monsieur Charles Baudelaire, auquel je témoigne un profond respect, afin que la beauté des mots de notre langue soit sublimée. L'âme et le génie poétique de l'auteur des illustres « Fleurs du mal » planent encore et toujours dans mon atelier des mots. Comme tant d'autres de nos écrivains, ils m'accompagnent partout dans cette magnifique région littéraire où mes sentiments ont été tourmentés par tant d'orages et de violentes tempêtes linguistiques !
Par ailleurs, je tiens à affirmer avec force, conviction et fierté que j'éprouve une grande tendresse envers les enseignants (maîtres et professeurs) qui ont jalonné mon parcours scolaire. Peu importe la matière qu'ils enseignaient, ils ont su me faire aimer notre langue pour de multiples raisons.

Je souhaite rendre hommage à ces professeurs d'exception, qui ont su non seulement m'enseigner, mais aussi m'inspirer. Je pense notamment à M. G., mon directeur d'école primaire, à Mme B., à Mme A., à Mme R., qui nous lisait Pagnol et Alain-Fournier, et à Mlle D. qui nous éveillait à la musique. Tous savaient nous captiver, tous étaient passionnés par leur métier. J'en oublie, bien sûr, car le temps a exercé son action irréversible sur ma mémoire d'enfant et d'adolescent.

Je donne également une grande importance à la culture en général, et plus particulièrement à celle de notre pays, qui semble malheureusement perdre son identité et son influence au sein d'un monde globalisé et chaotique. Je le déplore ! Je souhaite de tout cœur me tromper !
En fin de compte, je n'ai pas honte de le dire : je suis un patriote de la littérature de mon pays. J'apprécie sa beauté linguistique, qui se manifeste à travers les idiomes locaux, les usages, les coutumes et l'histoire de nos magnifiques régions. J'aime toute forme de Littérature (observez la majuscule du « L », je vous prie !) avec ses auteurs, toute cette richesse qui nous lie en une communauté de destin, dans le sens le plus noble du terme.
Aujourd'hui, je souhaite partager cette passion de l'écriture dans le respect et la cordialité. Juste quelques mots par passion et non par « ennui », comme l'évoquait le talentueux Charles Baudelaire.

Je laisse mon estimée lectrice, mon estimé lecteur s'approprier mes écrits que j'ai laissés flotter tels des fragments sur cet océan littéraire. Et qu'un adulte a su ancrer au quai de l'auto-édition afin de les retranscrire sans trahir les sentiments d'une adolescence déjà révolue.

Et si, par hasard, une distorsion, un non-sens ou autre se glisse dans mes textes, je demande à mon lecteur d'excuser leur auteur. Parfois et sans aucun contrôle, des larmes de nostalgie viennent embuer mon regard et l'émotion s'empare des souvenirs. Cette dernière va donc les modeler d'une manière qui rend difficile le rétablissement de la réalité.

Mais au final, ce n'est pas l'aspect le plus important. Ce qui est important, ce n'est pas une véracité objective d'un souvenir, mais la signification qu'il a pour nous.
Voilà ce que je souhaite offrir aux amoureux des mots, car « Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat... mon semblable, mon frère ! ».

Je vous remercie par avance pour l'attention que vous avez portée à cette œuvre.

Cordialement,

Fernand Daleyrac