il était une fois ...

Se voir réserver la préparation de la préface d'un livre qui retrace l'itinéraire de l'un de nos aînés à Oran, revêt pour moi non seulement un plaisir mais surtout un honneur. Car qui ne connaît cette aura qui englobe la ville d'Oran celle que l'on appelle El-Bahia ne peut pas sentir cette vague d'émotion, qui nous envahit lorsque l'onseremémore le passé de nos enfances. A El-Hamri, Medina El Djadida, les Planteurs et tant d'autres... Monsieur Khaled Belarbi pour cela est tout à fait représentatif de cette génération qui a fait Oran. Et qui en a connu toutes les épreuves. La jeunesse difficile dans un environnement colonial méprisant. L'engagement dans la révolution pour le recouvrement de la dignité avec comme seul arme, le courage et comme seulcrédo, l'indépendance ou la mort. Et enfin la joie indescriptible de la liberté en 1962. Monsieur Belarbi a parcouru son chemin de la vie avec courage. Issue d'une famille modeste digne des anciennes familles d'Oran.