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Grand-Bassam, le 13 mars 2016
Aux environs de douze heures trente-cinq minutes
Les assourdissantes détonations, déclenchent en un instant la panique dans la très chic avenue qui côtoie les vieux murs du palais de justice de la commune de Grand-Bassam. Le phénomène hautement anxiogène, se propage rapidement parmi les nombreux témoins de la scène. L'affolement, suscité par le déchaînement de violence urbaine, atteint son paroxysme en quelques secondes. Le bruit de la fusillade sème la...
Grand-Bassam, le 13 mars 2016
Aux environs de douze heures trente-cinq minutes
Les assourdissantes détonations, déclenchent en un instant la panique dans la très chic avenue qui côtoie les vieux murs du palais de justice de la commune de Grand-Bassam. Le phénomène hautement anxiogène, se propage rapidement parmi les nombreux témoins de la scène. L'affolement, suscité par le déchaînement de violence urbaine, atteint son paroxysme en quelques secondes. Le bruit de la fusillade sème la terreur dans le quartier, la peur générée se disperse à une vitesse hallucinante dans les rues. Trois hommes entièrement déterminés, kalachnikovs en main, tirent de longues rafales ininterrompues. Du trottoir face à leur cible, le trio expédie ses munitions sur les biens et les personnes. Les balles laminent les pierres délicates des façades des maisons coloniales. Sous l'impact des projectiles, les immenses portes fenêtres explosent dans un bruit démentiel. Des éléments indiscernables de verre, d'huisseries, de pierres de taille chutent lourdement sur les véhicules stationnés en contrebas. L'indescriptible résonnance causée par le violent événement, terrorise tout être humain dans un large périmètre. La circulation automobile totalement enlisée, crée une situation apocalyptique dans le quartier. Les conducteurs pris au piège, s'échappent dans une réaction purement instinctive, en abandonnant leurs véhicules. Les automobilistes, piétons, résidents, les usagers de cette cité balnéaire se réfugient dans les rues adjacentes, afin de se sécuriser. L'onde de choc de la terrible fusillade, a déclenché les alarmes des voitures stationnées dans l'avenue. Par dizaines, les stridentes sirènes ajoutent une dose de stress supplémentaire, à l'incroyable scène. Sur le large de l'avenue, désormais désertée de toute présence humaine, les tireurs rechargent calmement leurs puissantes armes.