LE NOM DE LA NUIT

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Genre : Romans
Emmanuel Bernard est un jeune homme qui séduit facilement les filles. Quand sa nouvelle petite amie Leila disparaît étrangement, il essaie de la retrouver. Il se sent menacé quand il découvre que la...
 
Résumé
Emmanuel Bernard est un jeune homme qui séduit facilement les filles. Quand sa nouvelle petite amie Leila disparaît étrangement, il essaie de la retrouver. Il se sent menacé quand il découvre que la disparition de celle-ci n'est pas le seul mystère qu'il lui faudra résoudre et que beaucoup de secrets entourent sa vie et la vie de la jeune femme... Le secret le plus important c'est celui de la nuit...
 
Informations techniques
Nombres de pages : 264
ISBN : 979-10-227-1089-3Bookelis

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05/01/2016

AUX LECTEURS NOCTURNES
Suspens, polar, roman psychologique… peu importe. Le roman «Le
Nom de la nuit», dû aux plumes synchronisées des frères jumeaux Jastrebic,
apporte une nouvelle perle au rosaire de la littérature dite francophone.
La toute petite réserve avec laquelle on aborde généralement la lecture
d’un livre écrit par un «amateur» (en fait deux amateurs, dans le cas de
l’espèce) est vite dissipée, pratiquement dès la première page. Car tout est là
qui nous dit que les pages qui défilent sous nos yeux sont le fruit d’une écriture
on ne peut plus «pro». Une intrigue minutieusement élaborée, les personnages
que nous avons l’impression d’avoir connus dans la réalité, une syntaxe qui en
impose par le respect des règles, mais aussi par des tournures de phrase qui
témoignent d’une maîtrise admirable de la langue de Voltaire. Les frères
Jastrebic nous conduisent vers le dénouement de l’intrigue d’une manière
logique, mais c’est la logique de l’imprévu qui l’emporte et c’est sur les trois
dernières pages seulement que nous nous rendons compte que toutes nos
suppositions avaient été fausses, déterminées par nos propres préjugés, par la
banalité de notre quotidien. Si la «débanalisation» est l’arme de dotation de
toute bonne littérature, les frères Jastrebic la portent fièrement et en usent avec
beaucoup d’élégance.
Sans se livrer à une analyse psychosociologique savante de la
mégalopole parisienne, les frères Jastrebic nous familiarisent avec deux
personnages dont chacun témoigne à sa façon du mal du début de ce siècle
européen : Emmanuel, un garçon à la fin de l’adolescence, est déchiré entre les
traumatismes de son enfance et la fameuse solitude dans la foule ; Leila, une
jeune immigrée maghrébine en situation non régularisée, est à la recherche de
la paix dans l’âme après un douloureux vécu de guerre civile dans son pays
d’origine. Leur rencontre est une chance pour les deux…
Si je devais chercher une ressemblance avec les noms qui se sont déjà
assuré une notoriété littéraire, le premier nom qui me vient à l’esprit est celui
d’Alexandre Jardin : l’agencement des chapitres, la virtuosité de la conduite de
l’intrigue, le rythme de la phrase, l’élégance du lexique – mais je me corrige tout
de suite : non, pas la ressemblance mais plutôt le même degré d’admiration
que j’ai eu pour Jardin m’envahit même à la deuxième relecture du «Nom de la
nuit» que je ne peux que recommander autant à ceux et celles qui aiment
bouquiner dans le métro qu’aux amateurs de la lecture analytique, un Bic et un
bloc-notes à la main.
Vladimir Pavlović
Professeur de français et traducteur

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