Candice, et pourtant je t'aimais

Arnaud Vidal signe avec « Candice, et pourtant je t'aimais » son cinquième roman. Ce pourrait être l'histoire que d'aucuns affirmeraient comme étant celle assez banale d'un couple poissé par la routine, comme tout un chacun pourrait en découvrir parmi ses proches ou relations. Quinze années de mariage n'ont pas suffi à équilibrer l'union d'Émilien et de Candice. C'est uniquement le soir, une fois rentrés chez eux qu'ils parviennent, parfois, à se retrouver. Souvent, c'est juste pour se dire bonsoir et ensuite aller se coucher. Faire l'amour devient exceptionnel pour ce couple qui pourtant fut si fusionnel. Dans cette cohabitation si monotone, Émilien, assis dans son antique fauteuil, face à cette télévision qu'il exècre, est depuis un certain temps régulièrement saisi par le rêve de celle qu'il a aimée bien avant sa rencontre avec Candice. Ses songes lui évoquent de plus en plus souvent l'image de celle qui l'a quitté en affirmant ne plus vouloir le revoir malgré l'enthousiasme de leur amour d'adolescents. Elle lui apparaît aussi vite qu'elle disparaît de son esprit, et ce jusqu'au jour où sa secrétaire lui remet une lettre qu'elle affirme, d'un air malicieux, être parfumée. Tout bascule dans la vie d'Émilien alors. Inconsciemment, il part à la recherche de ce passé ou celle qui envoûte son esprit, lui laisse des indices afin qu'il la retrouve. Dans cette quête du vécu, il y aura des dégâts irréversibles et Candice, sa femme en sera la victime involontaire, et pourtant... il l'aimait. « POURTANT JE L'AIMAIS » est un roman singulier sur l'exploration de la crise de la quarantaine, qui touche essentiellement les hommes.