Le cancer qui fume

Dans une époque où la démocratisation du tabagisme fait scandale en raison de ses dangers indiscutables sur la santé publique, l'histoire de Chantal est la mise en scène d'un véritable témoignage, que l'on peut estimé banal tant les victimes du cancer des poumons se font de plus en plus innombrables, et sont en constante augmentation dans notre société actuelle. Le cancer qui fume bouleverse dans tous les sens du terme, aussi bien l'existence de sa victime que celle de ses proches. On découvre un mode de vie qui torture corps et âme de toute personne pouvant le fréquenter directement comme indirectement. Cette maladie terrible parsème au cours de son évolution, une multitudes d'épreuves qui rendent acteurs, non seulement sa victime mais aussi ses proches, ses spectateurs qui restent malgré eux, inertes et incapables de sauver le proche destiné à sa perte. Tirée de faits réels mais basé dans un contexte romanesque fictif, ce genre de maladie qui est la plus évitable en arrêtant de fumer à temps, ou tout simplement en ne fumant jamais, cette histoire dévoile - comme tant d'autres le vivent ou l'ont vécu et malheureusement le vivront - la véritable personnalité humaine de chaque personne face à cette maladie du fumeur. Ce roman personnalise le cancer du poumon tel un démon omniprésent, impossible à exorciser de sa victime, devenant inévitablement au fils du temps, une promise défunte. Il ne s'agit pas d'un livre scientifique mais, une mise en scène qui raconte avec simplicité mais ardeur et humanisme, l'expérience de la destiné finale d'une fumeuse invétérée. Son point final positionne le lecteur dans une réflection certaine sur son propre choix personnel sur le tabagisme qui devint inéluctablement fatal, un jour ou l'autre, bien entendu dans une souffrance intense prolongée sur plusieurs mois, voire sur plusieurs années pour les plus chanceux.