Un soir de printemps...

Ce 25 mai tu es parti pour toujours dans un voyage sans retour. Le rêve emprunte d'étranges chemins : nous nous élevons sur une pente dangereuse, brusquement je bascule dans le vide. C'est une doline profonde, je m'y abandonne, mais tu me retiens juste avant la chute finale : «  tu ne peux pas disparaître toi aussi, prends soin de toi et de tout ce qui nous entoures! » Tu as été si persuasif, mais tu n'es plus. Chaque brin d'herbe ici-bas me rappelle ton souvenir. Demain, dès l'aube, je partirai à ta recherche. Mais plus je m'approcherai, plus tu disparaîtras...