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Il faut vous dire, mes chers enfants, qu'il y avait autrefois en Allemagne une race de bons petits génies qui malheureusement a disparu depuis, dont le plus grand atteignait à peine six pouces de haut, et qui s'appelaient cobolds. Ces bons petits génies, aussi vieux que le monde, se plaisaient surtout dans les châteaux, dont les propriétaires étaient, selon le c?ur de Dieu, bons eux-mêmes. Ils détestaient les méchants, les punissaient par de petites méchancetés à leur taille, tandis qu'au...
Il faut vous dire, mes chers enfants, qu'il y avait autrefois en Allemagne une race de bons petits génies qui malheureusement a disparu depuis, dont le plus grand atteignait à peine six pouces de haut, et qui s'appelaient cobolds. Ces bons petits génies, aussi vieux que le monde, se plaisaient surtout dans les châteaux, dont les propriétaires étaient, selon le c?ur de Dieu, bons eux-mêmes. Ils détestaient les méchants, les punissaient par de petites méchancetés à leur taille, tandis qu'au contraire ils protégeaient de tout leur pouvoir, qui s'étendait sur tous les éléments, ceux que leur excellent naturel rapprochait d'eux ; voilà pourquoi ces petits nains, qui, de temps immémorial, habitaient le château de Wistgaw, après avoir connu leurs pères, leurs aïeux et leurs ancêtres, affectionnaient tout particulièrement le comte Osmond, ainsi que la comtesse Berthe, et poussaient avec leur souffle bien loin de leurs domaines bénis le nuage chargé de grêle et d'éclairs.