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Ce n'est pas seulement sa mère, la générale Stavroguine, ce n'est pas seulement son ancien précepteur, Stépane Trofimovitch, c' est toute la ville qui attend l'arrivée de Nicolas, ce jeune homme séduisant, fascinant, inquiétant. Il a vécu dans la capitale, il a parcouru l'Europe ; on raconte sur lui d'étranges choses. Il arrive. De quels démons est-il accompagné ? Avant même la parution du roman en 1873, l'éditeur avait refusé de...
Ce n'est pas seulement sa mère, la générale Stavroguine, ce n'est pas seulement son ancien précepteur, Stépane Trofimovitch, c' est toute la ville qui attend l'arrivée de Nicolas, ce jeune homme séduisant, fascinant, inquiétant. Il a vécu dans la capitale, il a parcouru l'Europe ; on raconte sur lui d'étranges choses. Il arrive. De quels démons est-il accompagné ? Avant même la parution du roman en 1873, l'éditeur avait refusé de publier un chapitre jugé choquant, « La confession de Stavroguine ». Afin de mieux préserver l'architecture de l'ensemble, on l'a réintégré ici à la place qui était prévue pour lui au coeur du roman. On n'en comprend que mieux à quel point Les Démons est une formidable méditation sur Dieu et le suicide, sur le cabotinage et l'inaccessible authenticité, mais aussi sur le crime et la volonté de domination.